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    Tout savoir sur les pacificateurs

    Panem
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    Panem
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    Tout savoir sur les pacificateurs Capito10
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    Emploi/loisirs : Maître du jeu

    Résumé du personnage
    Capitole / District ?: Les deux
    Pro-Capitole / Rebelle ?: Neutre

    Tout savoir sur les pacificateurs Empty Tout savoir sur les pacificateurs

    Message par Panem Mar 2 Aoû - 15:23



    Introduction :
    Ils nous protègent, garantissent nos lois et pourtant leur fonction est souvent méconnue. Prenons le temps de les placer un peu dans la lumière. Comme chacun le sait mais rappelons-le pour les plus jeunes, les pacificateurs représentent les forces de l'ordre de Panem. Cela signifie qu'ils constituent à eux seuls l'armée de Panem et sa police. Ils sont ainsi déployés sur tout le territoire dans le but de maintenir l'ordre, la paix et la sécurité dans Panem en faisant respecter entre autre les lois de Panem.


    Les pacificateurs à travers l'histoire :
    A la fondation de Panem en 2200… il fallut totalement recomposer le contingent policier et militaire pour faire face aux menaces persistantes et se montrer fort. Il fut décidé afin d'assurer un fonctionnement et un contrôle plus facile ( mais surtout pour faire des économies), de faire de ces deux corps de métiers, un seul et unique que l'on nomma Pacification. Créé par le programme du même nom, les soldats appelés alors Pacificateurs ont pour tâche de maintenir la paix et la sécurité sur l'ensemble du territoire. Dans l'esprit du premier gouvernement de Panem qui les institua, ils devaient acquérir à termes, la confiance de la population qui devait se sentir rassurés par leur présence.

    Ainsi fondé en 2200 par le 1er Gouvernement de panem, il fut placé sous la direction du Général Franklin G. Gordon sous la devise : "La paix de Panem au prix de ma vie#.Par la suite, il utilisa la force armée pour prendre le pouvoir suite à un pusch en 2205 jusqu'à sa mort en 2215. Le Nouveau Gouvernement Libre (NGL) conserva malgré tout la Pacification mais la plaça sous le commandement d'un état-major, composé de 4 généraux (J. Banks, M. Fauste, W. Grant et L. Woods), sélectionnés par la noblesse et surtout la puissance de leurs familles (dont on conserve encore aujourd'hui la trace bien que les Grant semblent avoir disparus).

    C'est avec la montée au pouvoir de Guilderart Vandropen et du Parti Unique (P.U) que la Pacification abandonna son nom et sa devise. On ne la désigne plus désormais qu'en parlant des pacificateurs. Il donna aux pacificateurs une nouvelle devise "servir Panem ou mourir". Il les structura e' créant une hiérarchie faite de grades pour l'armée et d'échelons pour la police. Il conserva le principe du commandement de l'état-major qu'il n'a pas pu destituer (du fait de la puissance de l'appui de certaines familles. Il conserva donc les 4 sièges des nobles familles auxquelles il y ajouta 4 autres dont la nommination se faisait sur la base sur les faits d'armes et la hauteur des distinctions afin d'asseoir son autorité et d'éviter de créer une aristocratie militaire, à même de le renverser et de prendre le pouvoir.

    Avec l'essor économique de Panem, les nobles familles se désintéressèrent peu à peu de leur position au sein de l'armée et abandonnèrent en apparence leur siège après la disparition de la famille Grant, laissant leur siège désormais vacant. Je dis en apparence car en réalité, même s'il ne s'agit plus d'un membre de leur famille, elles confient ce poste à un homme de confiance.

    Les Jours Sombres ont sonné les heures les plus noires des pacificateurs qui étaient jugés jusque là comme efficaces et intègres par le Capitole pour mettre en valeur l'implication quasi générale des pacificateurs dans le marché noir, la prostitution. Les spots de propagande des rebelles ont montré les pacificateurs du doigt comme étant des criminels corrompus et profitant de leur position pour obtenir plus d'avantages pécuniaires ou sexuels. Outre cela, la population du Capitole ne comprenait pas pourquoi les forces rebelles leur opposait autant de résistance, voire étaient plus forts que ces troupes pourtant rompues à l'exercice. Ils ignoraient alors (car le Gouvernement de Panem aime tant les secrets) que les rebelles s'étaient préparés pendant des années, profitant du savoir faire du Capitole pour se construire une force de frappe militaire tout aussi puissante et redoutable. Ils profitèrent également de l'ombre pour collecter de nombreuses informations sur leur système de défense et eurent tout le loisir d'évaluer les forces et surtout les faiblesses du Capitole et des pacificateurs. Ce conflit est un échec certain pour les pacificateurs.

    Tout l'enjeu pour Aaron Dashburn va être de repenser totalement le corps des pacificateurs et de s'assurer par tous moyens de leur intégrité. C'est pourquoi leur statut et les règles de leur fonction ont été très largement remises en cause et modifiées.  




    Qui sont-ils ?
    Il est d'usage de penser que les pacificateurs sont des habitants du Capitole mais cette idée reçue n'est pas totalement fausse. En réalité, la majeure partie d'entre eux vient du District 2.

    Il s'agit pour ces habitants d'accéder à un statut plus élevé que celui d'habitant d'un District car même sans être au même niveau social que ces derniers, être pacificateur permet d'être considéré comme un citoyen de Panem. Autrement dit, d'accéder à un grade intermédiaire qui est plus enviable que celui d'habitant de District qui constitue le grade inférieur de la citoyenneté à Panem.

    A côté de cette masse, se trouve en effet, des citoyens du Capitole qui constituent la seconde majorité des promotions de pacificateurs. Toutefois il ne s'agit que très rarement d'un choix pour eux du fait qu'intégrer les pacificateurs constitue pour eux un déshonneur certain. Il s'agit donc en général d'une pénitence, d'une punition pour de mauvaises actions. Rares sont donc les habitants du Capitole qui choisissent de devenir pacificateur par vocation ou par sens du devoir. En général, il s'agit pour eux surtout d'une alternative à une peine de prison suite à une condamnation pour fraude ou tout autre délit de droit commun (vol le plus souvent) ou pour le non-règlement de leurs dettes. Au cours de la procédure, le juge leur laisse alors le choix entre faire des années de prison au Capitole ou s'engager en tant que pacificateur et servir correctement son pays. Il s'agit dans tous les cas d'une déchéance à leurs yeux car mieux vaut être mendiant au Capitole (si tant est que ça existe) plutôt que de devenir pacificateur. Leur avancement y est néanmoins facilité du fait de leur statut de citoyen du Capitole. Toutefois cette facilité est souvent remise en cause par le manque de volonté et de respect de l'autorité dont ces éléments font preuve en général. Comme il s'agit d'une chose qu'ils subissent, ils sont peu enclins à prendre leur formation au sérieux et font en général, de mauvais éléments, détestés des autres pacificateurs. C'est la raison pour laquelle ils sont souvent affectés à la police où leur incompétence dérangera beaucoup moins leurs collègues.

    Enfin, ils sont beaucoup plus rares mais ils existent tout de même, certains habitants des districts intermédiaires et périphériques se portent volontaires pour s'engager au sein des pacificateurs par vocation le plus souvent ou pour échapper à des conditions de vie extrêmement précaires. Il s'agit en général des meilleurs éléments que comptent les pacificateurs et loin de les exploiter, ils sont déconsidérés par les autres et surtout par la hiérarchie du fait de leurs origines. Si on présente les pacificateurs comme un magnifique corps uni dans l'adversité et le sens du devoir, la réalité est toute autre. Les candidats sont très rares malgré la condition de grande pauvreté de ces districts pour plusieurs raisons :

    • Ils sont très mal considérés au sein des pacificateurs. Comme nous l'avons évoqué plus haut, les formateurs ont grandement tendance à leur rendre la vie dure voire impossible par rapport au traitement dont ils font preuve envers les autres futurs pacificateurs. En outre, leur avancement et leurs possibilités d'évolution de carrière sont extrêmement difficiles, voire impossibles. Il sont également le plus souvent chargés des tâches les plus basses et humiliantes du corps des pacificateurs.

    • Ils sont très mal considérés au sein de leur District. Devenir pacificateur c'est renoncé à tout lien avec sa vie passée et donc entre autre renier sa famille.` Ainsi, si certains pensent pouvoir s'engager pour sauver les siens en leur envoyant tout ou partie de leur paye, cette idée reçu est parfaitement fausse. Ainsi les familles dans ces districts ne voient pas grandement l'intérêt de voir leur enfant s'engager. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle ils ne retournent jamais dans leur district d'origine. Ils sont généralement affectés dans les postes subalternes de l'armée.


    N'oublions pas d'en parler mais même s'il s'agit d'une profession essentiellement masculine, les pacificateurs s'ouvrent de plus en plus aux femmes avec toutefois les mêmes restrictions quant à la famille. En effet, les pacificateurs n'ont pas le droit de se marier ni d'avoir d'enfant. C'est la raison pour laquelle peu de femmes s'engagent dans cette corporation mais l'accès ne leur est pas défendu.  




    Comment devenir pacificateur ?
    Lorsqu'un citoyen de Panem veut s'engager volontairement chez les pacificateurs, il lui suffit de se rendre à leur office au Tribunal du Distric ou au Commissariat du Capitole et d'exprimer leur désir d'intégrer le corps auprès du Commandant des pacificateurs. A l'occasion d'un recrutement (3 par ans), un premier rendez-vous sera alors pris avec le candidat afin de lui expliquer dans la mesure de ce qu'ils peuvent révéler au public, les grandes lignes de ce qu'est le métier de pacificateur et à quoi le candidat s'engage. Après ce premier rendez-vous, le candidat volontaire dispose d'un délai de 7 jours de réflexion durant lequel il devra passer une première visite médicale auprès du médecin de son choix. A l'issue de ce délai, se déroule alors un nouveau rendez-vous avec le commandant des pacificateurs à l'occasion duquel le candidat lui délivre un certificat médical d'aptitude avant de signer cette fois, son engagement.

    Il s'agit d'un contrat de travail, rappelant dans un premier temps ce qu'est la fonction, les droits mais aussi les obligations du pacificateur. A cela s'ajoute les règles régissant la fonction (régime des permanences, durée minimum et maximum de la durée du service, volume journalier horaire, retraite, etc...) ainsi que la rémunération prévue et une décharge en cas de blessure légère ou grave pouvant entraîner la mort à l'occasion de son service (le pacificateur dit alors avoir connaissance des risques et les accepter).

    Une fois le contrat signé, le volontaire s'engage pour servir au sein des pacificateurs pendant une durée de 20 ans. Le candidat volontaire devient alors pacificateur stagiaire et partira pour le centre de formation des pacificateurs au District 2 pour une durée de 2 ans (1 année théorique et 1 année de stage).

    Outre les volontaires, nous l'avons vu précédemment, il est possible qu'un habitant du Capitole se voit proposer lors de son procès, de commuer sa peine de prison en s'engageant dans le corps des pacificateurs. Cette mesure n'est pas proposée aux habitants des Districts qui se voient le plus souvent jugés par les pacificateurs (pour les petits délits comme le braconnage) et sanctionnés immédiatement par des sanctions corporelles, exécutées sur la place publique pour faire un exemple. Les crimes jugés aux tribunaux sont donc trop graves pour que cette mesure puisse s'appliquer. En outre, s'engager chez les pacificateurs constituerait plus une récompense qu'une pénitence pour ces personnes. La peine serait donc inutile.

    Si le prévenu accepte cette proposition du juge, il sera alors invité à passer une visite médicale auprès d'un médecin du Capitole, mandaté par le juge à l'occasion d'une session. L'acceptation définitive de cette mesure par le juge sera bien évidemment fonction des résultats de cet examen. Le prévenu, une fois le jugement faisant office de son acceptation de cette offre ayant été établi et authentifié (validé) par un greffier du Tribunal, est alors maintenu en détention préventive dans l'attente du prochain recrutement des pacificateurs pour être alors transféré au centre de formation du District 2.




    La formation :
    Une fois arrvé au centre de formation, le pacificateur stagiaire est enregistré officiellement dans le registre des pacificateurs. On l'appellera alors désormais "soldat" . Il sera alors invité à passer par ce que l'on appelle communément la "purification". Autrement dit, une douche faite de divers produits désinfectants et parfumés. Il sera alors confié au pacificateur stagiaire un uniforme, composé d'un tee-shirt noir et gris dont la matière sait s'adapter à la température et à l'humidité de son environnement, un pantalon long assorti dans la même matière, des bottes montantes à la cheville pour éviter les blessure et bien maintenir le pied dont la matière est hautement protectrice et très légère et enfin, des sous-vêtements.

    Le pacificateur stagiaire est alors conduit pour passer les tous premiers tests étant une prise de sang et un prélèvement d'urine, avant d'être invité à prendre un petit déjeuner afin d'être d'attaque pour passer toute une matinée de tests divers et variés afin d'évaluer ses aptitudes physiques et mentales. Après un bon déjeuner où pour la première fois, l'ensemble de la promotion est réunie, chaque pacificateur stagiaire passera alors une nouvelle visite médicale où un médecin du centre lui communiquera l'ensemble des résultats de ses tests et les analysera avec lui. Le but étant de vérifier si l'état de santé du stagiaire est véritablement compatible ou non avec la fonction de pacificateur.

    Dans le cas où un pacificateur stagiaire aurait menti, avec la complicité de son médecin, sur son état de santé en falsifiant les résultats de la première visite médicale ou en déclarant le candidat apte alors qu'il ne l'est visiblement pas, pour l'aider s'engager alors qu'il est normalement inapte à occuper ce genre de fonction, le volontaire et son médecin seraient alors arrêtés et subiraient la peine maximale prévue par la Charte de Panem, à savoir être transformé en muet, si et seulement si, à l'occasion de leur procès, il est avéré qu'ils avaient l'intention de tromper le processus de recrutement (ce qui est en général, le cas).

    A la fin de cette journée, les pacificateurs stagiaires seront invités à dîner tous ensemble dans la cantine du centre de formation (comme ce fut le cas pour le déjeuner) et seront invités à se diriger vers les chambres où ils seront répartis en chambres de 5 stagiaires. Le reste de la soirée sera l'occasion pour eux d'apprendre à connaître leurs colocataires et échanger leurs expériences.

    Le second jour est marqué par le discours du Directeur du centre qui est l'un des généraux siégeant à l'état-major à l'occasion de ce que l'on appelle la "Grande Messe". Il s'agit d'accueillir les pacificateurs stagiaires par un discours d'entrée avant de laisser la parole à l'instructeur en chef (en général un ancien pacificateur à la retraite hautement décoré) qui va expliquer rapidement les règles du centre, les étapes de la formation, son déroulement et ce qui est attendu d'eux. Il répartira enfin les pacificateurs stagiaires en équipes (dépendant du nombre de pacificateurs stagiaire par promotion) qui en vérité ne sont que la reprise de la répartition des chambrées.

    Après une première année de formation théorique sur divers domaines dont nous ne pouvons pas détailler le contenu puisqu'il est classé secret-défense, les stagiaires sont affectés à un poste en fonction de leur classement suite aux différentes évaluations subies. Ils seront alors affectés sur le terrain, à des postes qui leur correspondent (sélectionnés arbitrairement en fonction des résultats physiques et mentaux, effectués tout au long de leur formation). Ce stage pratique durera 1 an également. Les pacificateurs stagiaires seront alors évalués par le commandant des pacificateurs ou le responsable hiérarchique désigné. S'il est positif, le stagiaire est alors titularisé et possiblement réaffecté en fonction des besoins. Dans le cas contraire, il est réaffecté pour une nouvelle période de stage de même durée. Si au bout de 3 affectations le stagiaire n'est toujours pas validé pour une titularisation par son supérieur, un Conseil de Discipline sera alors réuni et aura pour tâche d'évaluer suite à une investigation interne, si ces refus sont dus à un sabotage volontaire du pacificateur stagiaire (ce qui est généralement le cas). Il prononcera alors une sanction pouvant aller de la détention à la transformation en muet (c'est la sanction la plus fréquente).

    Une fois le stagiaire titularisé, il se verra donc attribuer son affectation définitive lors de la cérémonie de nomination des pacificateurs à l'occasion de laquelle, ils revêtiront pour la première fois, l'uniforme des pacificateurs.  


    Qu'est-ce qu'être pacificateur ?
    Outre les éléments tenus secrets, nous pouvons vous révéler qu'une fois titularisé, le désormais pacificateur (appelé alors en général "le bleu" par ses collègues), peut être affecté au sein de l'armée ou au sein de la police. nous ne pouvons vous révéler les lieux d'affectation des pacificateurs de l'armée pour des raisons de sécurité nationale mais sachez que pour la police en revanche, les pacificateurs sont affectés dans n'importe quel District ou au Capitole. Leur entraînement est perpétuel. C'est-à-dire que même s'ils ne sont pas mobilisés, en action, sur le terrain, ils poursuivent toute l'année leur entrainement.

    Ils bénéficient de permissions régulières (congés), pendant lesquelles ils sont libres de faire ce qu'ils veulent mais ils ont par contre, l'impossibilité de quitter leur lieu d'affectation, qu'il s'agisse du District ou de la base.

    S'ils sont affectés à un poste qui finalement ne leur convient pas ou qu'ils éprouvent de grandes difficultés à s'intégrer à leur nouvelle équipe, le pacificateur a la possibilité de demander une mutation. Il sera alors réaffecté en même temps que la promotion suivante de pacificateurs.

    Outre ce choix, les pacificateurs changent automatiquement d'affectation tous les 10 ans afin de garantir leur intégrité et éventuellement annihiler toute organisation frauduleuse et toute corruption. Ils ne peuvent donc pas demander à rester affecté au même poste.

    A côté de cela, les pacificateurs sont soumis à une échelle de sanctions s'ils venaient à ne pas respecter la loi dont ils sont censés être les garants. Du fait de ce rôle important, tenu par ce corps, ses membres se doivent d'être irréprochables. Dans ce but, il fut décidé de mettre en place une Cour Martiale, composée des généraux de l’État-major, d'un représentant de la corporation des pacificateurs d'un côté et de l'accusé de l'autre. Lorsqu'un pacificateur est accusé d'un crime ou d'un délit, la Cour Martiale demande une investigation qui aboutit sur un procès. A l'occasion de ce procès, elle est amenée à établir la culpabilité de l'accusé et à déterminer la condamnation qui s'applique. Les sanctions peuvent aller de la rétrogradation à la transformation en muet pour les crimes les plus graves.

    Du fait de l'importance de leur fonction, les pacificateurs doivent dévouer leur vie à servir leur pays. Ce faisant, ils n'ont pas le droit donc de se marier, ni d'avoir d'enfant. Tout contact avec leur famille est rompu dès lors qu'ils ont signé leur engagement. Ils appartiennent totalement à Panem qu'ils servent et apprennent à aimer. Dans le cas contraire, le gouvernement de Panem considère alors qu'il y a eu crime. Ils seront donc jugés à ce titre par la Cour Martiale qui prononcera à leur encontre, si les faits sont avérés, la sanction la plus élevée.




    La hiérarchie des pacificateurs :
    Comme dans toute organisation de l'Etat, les pacificateurs sont hiérarchisés afin de déterminer non seulement, un niveau d'expérience et de compétence mais aussi afin d'évaluer les responsabilités et qui dépend de qui. Cette hiérarchie est différente selon que le pacificateur soit affecté à l'armée ou dans la police.

    Pour l'armée :

    Les hommes du rang :

    • Soldat de 2ème classe.
    • Soldat de 1ère classe.
    • Caporal.
    • Caporal-chef.
    • Sergent.
    • Sergent-chef.


    Les sous-officiers :

    • Major.
    • Adjudant.

    Les officiers :

    • Aspirant.
    • Sous-lieutenant.
    • Lieutenant.
    • Capitaine.

    Les officiers supérieurs :

    • Commandant.
    • Lieutenant-colonel.
    • Colonel.

    L’État-major :

    • Général.
    • Président (en tant que chef des forces armées)


    Pour la police :

    Les hommes de rang :

    • Gardien.
    • Brigadier.
    • Brigadier-chef.
    • Major.

    Les officiers :

    • Lieutenant.
    • Capitaine.
    • Commandant.

    Les officiers supérieurs :

    • Commissaire des Districts.
    • Commissaire du Capitole.

    L’État-major :

    • Général.
    • Président (en tant que chef des forces armées).


    Comment cesse-t-on d'être pacificateur ?
    Outre les blessures invalidantes ou le décès, les fonctions du pacificateur prennent normalement à la fin de la période d'engagement que le pacificateur a signé lors de sa candidature. Autrement dit, il prend fin au bout de 20 ans sauf renouvèlement.

    Le volontaire peut ainsi se réengager pour une période de nouveau de 20 ans si sa condition physique le lui permet (certificat médical d'aptitude à l'appui). Il sera alors promu au rang d'officier (s'il ne l'a pas déjà obtenu pour ses faits d'armes). Il pourra ainsi faire le choix de rester un agent de terrain (de la police ou de l'armée) ou de passer formateur au centre de formation du District 2.

    S'il ne se réengage pas, il sera alors réintégré à la vie de son District et exercera en général, une fonction au sein du Tribunal de District, s'il n'est pas nommé maire du District.

    Pour les volontaires du Capitole, les choses sont différentes car on leur propose généralement, d'intégrer l’État-major de Panem. Le prestige de cette fonction étant grand, il est très rare qu'elle soit refusée. Sinon le pacificateur sera rendu à la vie civile et affecté au Tribunal de Panem ou dans l'administration au sein de l'un des ministères. La situation est identique pour les anciens condamnés qui ont ainsi purgé leur peine. En remerciement de leurs bons et loyaux services, leur casier judiciaire sera totalement effacé s'ils n'ont subi aucune condamnation disciplinaire durant leur engagement.

    Les pacificateurs blessés de manière invalidante sont, sauf exception dus à de grands faits d'armes, en général rendus à la vie civile suite à leur blessure (avant donc la fin de leur engagement). Ils bénéficient alors d'une rente à vie assez confortable, leur permettant de ne pas se retrouver dans le besoin, afin de les indemniser pour service rendu à la patrie. En cas d'acte de bravoure ou d'héroïsme, une prime supplémentaire leur est accordée (outre les distinctions). Ils ont la possibilité, s'ils le souhaitent (c'est généralement le cas), de travailler au sein de la justice ou de l'administration au Capitole ou dans le District de leur choix. Durant le restant de leurs jours, ils seront pris en charge par les médecins militaires et non civils pour toutes les complications éventuelles dues à leurs blessures (physiques ou psychologiques).

    En cas de décès au cours dans l'exercice de leur fonction, les pacificateurs sont enterrés dans le cimetière militaire. Leurs familles sont averties par des pacificateurs mais ils n'ont ni la possibilité d'assister à l'enterrement ou de se recueillir auprès de la dépouille de leur proche. Les familles ne peuvent prétendre à une pension puisque lors de l'engagement du pacificateur, il doit renier sa famille d'origine. Aucune femme ou enfant non plus puisqu'ils ne sont pas censés en avoir.


      La date/heure actuelle est Jeu 28 Mar - 12:41